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Le changement : Un processus qui prend du temps

« Un gros et grand changement s’est opéré tranquillement »

Magali voulait « vite retrouver du travail » quand je l’ai rencontrée pour la première fois. Elle s’est « vite » rendu compte que l’urgence n’était pas d’avancer mais de s’arrêter.

C’est alors qu’un chemin s’est ouvert, qu’elle a emprunté à son rythme, la menant vers plus de vie.

Accompagnée, elle s’est assurée de ses appuis, a défini ses objectifs, et a accédé quelques mois plus tard à un champ des possibles auparavant fermé.

Elle nous confie son témoignage -merci à elle- reflet d’un processus qui prend du temps et peut finir par porter du fruit.

« Lors d’un burn-out, on constate que rien ne va plus, on ne sait plus trop bien ce que l’on veut, ce que l’on ne veut pas, on n’a pas d’envie. Le sujet de l’avenir est un grand point d’interrogation. Je ressentais un gros malaise, je voulais m’en sortir au plus vite. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai décidé de rencontrer un coach… pour trouver des solutions, seule c’était impossible ! Je me suis demandée d’ailleurs comment Isabelle allait s’y prendre, tellement j’étais perdue…


Décider de tourner la page

J’ai décidé de tenter l’accompagnement parce que je ne voulais pas rester ainsi, je voulais sortir du burn-out même si je ne me sentais pas vraiment concernée par le burn-out que je minimisais et jugeais léger par rapport aux autres. Je ne pouvais pas l’évoquer ouvertement. Je n’en parlais que lorsque j’étais coincée, l’évitement était plus facile. Ma préoccupation première était de tourner la page très vite et retourner au travail.


M’arrêter et me mettre face à la réalité

Isabelle, m’a prise par la main, elle m’a accompagnée sur un chemin rassurant. Elle m’a posé des questions et m’a mise face à la réalité. Elle m’a permis de me regarder en face, de comprendre mon fonctionnement. Je me suis arrêtée et j’ai regardé « mon nombril », pas les autres, ce que je ne savais pas faire.
Regarder son nombril, pourquoi ? Je me suis rendu compte que ce que je pensais et ce que je souhaitais était important. Étonnamment je suis sortie de « je ne sers pas à quelque chose » à «  je suis ». Un gros et grand changement s’est opéré tranquillement, ça ne s’est pas installé pas tout de suite. J’ai repris une place, et ça m’a bousculé de me recentrer sur moi.

Retrouver l’envie !

Six mois plus tard, je me suis rendue compte que j’avais désormais envie de reprendre une activité, de regarder les annonces. J’étais capable d’aller en entretien sans en faire une montagne, j’étais prête au changement et je pouvais passer les étapes, parce que j’avais fait tomber les barrières. Le champ des possibles était devant moi. Je retrouvais l’envie et je m’autorisais !


M’accepter comme je suis, avec mes ressources et mes limites

Il n’y a plus de blocage, je peux postuler et me lancer parce que je m’accepte comme je suis, ce qui laisse place à la détermination. « Il faut que je sois » laisse place à ce que « je suis ». Je m’accepte comme je suis. C’est nettement plus facile d’avancer «  au naturel ». J’avance avec des convictions qui sont les miennes et je me pose moins de question, je passe à l’action.


Désormais je sais que je ne peux pas tout faire, je laisse forcément de côté ce qui ne peut être fait, car comme tout le monde, j’ai mes limites, je suis moins exigeante et je me rends compte que ça passe et que ça fonctionne !


Forte de ces prises de conscience je peux essayer, je peux entreprendre car je sais que c’est toujours mieux que de s’empêcher d’entreprendre.chjcvhj


Laisser place à la nouveauté, renaître

 

Aujourd’hui je suis ouverte à toutes les opportunités, je laisse place à la nouveauté, c’est en quelque sorte renaître. Je ne me mets pas d’obligation, je sais que je peux reconstruire, rien n’est définitif, je peux repartir. Je peux avancer sans tout contrôler, je peux expérimenter sans maîtriser et cela peut fonctionner.


Le coaching m’a permis de trouver ma voie, de surmonter mes peurs du changement, d’aborder cette transition et d’aller de l’avant. J’ai appris à me laisser aller pour ressentir, m’ouvrir et saisir les opportunités.


Merci Isabelle »
 

Un grand merci Magaly ! Ce témoignage soutient l’idée qu’une renaissance peut advenir, qu’une autre histoire que celle que l’on subit est possible. Cette conviction m’anime au quotidien face aux personne que j’accompagne, quels que soient leur parcours et leur vécu.

On constate que le processus s’est déployé dès lors que le fait de s’arrêter ou de se heurter à des limites n’était plus considéré comme un échec ou une rupture, mais accepté comme tel, sans jugement, et comme faisant partie du cheminement à parcourir, de l’expérience à vivre pour aller vers et permettre autre chose.

Comme dans un morceau de musique, sans silence ni respiration, point de musique.

Sur un arbre, sans automne ni hiver, point de fruit.

Une invitation à respecter nos saisons, nos silences et nos hivers, si nous souhaitons nous aussi vivre  des (re)naissances !